En dépit de votre régime alimentaire, vous avez une fois par semaine, l’opportunité de recharger votre batterie en faisant le plein de calories grâce au cheat meal. Ne passez donc pas à côté de cette occasion de profiter d’un bon « repas de triche » en y allant à fond.
L’utilité du cheat meal
Le cheat meal vous est très utile durant l’étape de constitution de volume musculaire, à condition que vous sachiez bien vous y prendre. Il doit répondre à certains critères, ne s’agissant nullement d’apporter un petit surplus de calories à votre petit-déjeuner ou déjeuner, mais de miser sur un repas de la journée une fois par semaine.
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Un cheat meal n’est donc pas un refeed, une grande différence existe entre les deux. Un refeed est une réalimentation étendue sur une courte période, consistant à consommer en grandes quantités les macronutriments dont l’organisme a besoin. On y a généralement recours durant la phase de perte de graisse pendant laquelle la personne élimine son surplus de masse graisseuse. Le cheat meal est par contre, un repas non planifié et où n’existe aucune restriction pour permettre à la personne d’en profiter sans honte ni regret. Dans ce cas, prenez tout ce que vous avez envie de manger, notamment les mets qui vous sont le plus interdits durant votre phase de perte de graisse. Le but est de vous constituer les réserves de calories dont vous avez besoin pour vos entraînements intensifs, en vue de la croissance de votre masse musculaire. Cependant, il existe plusieurs manières de faire du bon cheat meal, mais quelle qu’elle soit, le but est le même : offrir à l’organisme, et en grande quantité, tout ce dont il a besoin pour se développer.
Les erreurs à ne pas faire en cheat meal
Ne pas savoir tricher
Pour qu’il fournisse vraiment les résultats escomptés qu’est de relancer votre métabolisme pour une perte de graisse conséquente, le cheat meal doit être fait comme il se doit. En effet, si bon nombre de bodybuilders ne mangent au quotidien que du poulet, du riz et des brocolis, durant leur cheat meal, ils ne font qu’augmenter la quantité de ceux-ci. Cependant, qu’ont ces ingrédients à offrir de plus à l’organisme que ce qu’ils leur donnent déjà au quotidien, mais seulement en plus grande quantité ? Ils ne peuvent donner de plus qu’une centaine de calories qui ne seront d’aucune aide pour les futurs entraînements.
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Avec un véritable cheat meal, il peut se constituer des réserves de glucides, lipides, donc de glycogène, lui permettant d’attaquer de bon pied les entraînements de la semaine à venir. Pour en faire un, choisissez donc les mets et aliments que vous aimez tant, mais que vous n’avez pas eu le droit de toucher durant la semaine. On cite entre autres les hamburgers, les frites, les pâtes ou autres viennoiseries que vous n’aurez même pas osé goûter. Bref, le cheat meal est l’occasion de sauter dessus sans aucune restriction, ce, dans la quantité voulue. Autre qu’un répit bien mérité durant un régime alimentaire très restrictif, il vous permet aussi de booster votre motivation psychologique afin de pouvoir le continuer.
Avoir un planning de fin de semaine trop chargé
Dès qu’on parle de cheat meal, on ne manque donc pas d’évoquer le week-end pour mieux en profiter. En effet, il n’y a rien de tel que la fin de semaine pour le faire avec les membres de sa famille et amis. En ces moments, le vin ou la bière coulent à flots, de même pour les pizzas, frites et autres mets aussi savoureux que caloriques. Toutefois, attendre l’après-midi ou la soirée pour en manger serait une belle erreur. Comme il s’agit de la fin de semaine, vous en profitez pour faire la grasse matinée, ne prendre votre petit-déjeuner qu’à 10 h du matin, votre déjeuner l’après-midi et ainsi de suite. Au final, au lieu de prendre le nombre d’hamburgers ou de pizzas requis pour votre cheat meal, vous n’en mangez plus que 2 ou 3, une quantité largement insuffisante.
Effectivement, il ne s’agit pas de prendre un seul repas copieux dans la journée, mais de le faire dès le petit-déjeuner, déjeuner et dîner. En ratant les deux premiers repas de cette journée, vous perdez donc les chances de vous constituer suffisamment de réserves de glycogène pour attaquer de bon pied la semaine. Au cas où vous projetez de faire votre cheat meal le samedi soir, prenez donc à l’avance les 3 ou 4 repas nécessaires pour atteindre la quantité de calories souhaitée. Si cela vous semble difficile, n’hésitez pas à vous entraîner un peu plus intensément ce jour-là, vous arriverez à en prendre, peut-être même plus. Manger des gâteaux, des cookies ou autres sucreries s’avèrent aussi être une excellente alternative en ces moments-là.
Les astuces pour se faire un bon cheat meal
Pour obtenir de votre cheat meal les résultats espérés, faites-le durant l’un de vos jours d’entraînement de la semaine. Aussi, vous aurez l’occasion de faire bon usage de ces calories supplémentaires sans vous culpabiliser.
Si vous ne savez vraiment pas quoi cuisiner ou prendre pour avoir la bonne quantité de calories, allez manger dehors, dans un restaurant. Là-bas, vous êtes sûr d’en prendre suffisamment vu que ces établissements concoctent leurs plats avec du beurre, de l’huile, du sucre et autres pour les rendre plus succulents. Les légumes et autres ingrédients essentiels n’y sont pas en reste, une aubaine pour votre organisme.
Pensez aussi à consommer du beurre de cacahuètes qui contient plus de 200 calories par portion. C’est l’une des bases essentielles de tout cheat meal qui se respecte. Mangée avec du pain complet ou des fruits et légumes, elle n’en est que plus efficace.
Le mieux est ainsi d’en faire en une seule journée et non durant tout le week-end au risque d’avoir des difficultés à éliminer le surplus de calories, donc de graisses apportées. N’en faites donc pas plusieurs fois durant la semaine, mais une seule. Ne changez pas le concept en cheat days et faites quand même attention de ne pas manger trop de lipides ni boire trop d’alcool durant cette journée. Vous aurez encore plus de difficultés à les éliminer après.